/!\  Le musée est définitivement fermé. 

Un jour au musée

Fondé en 1975 par l’abbé Léon Méhaignerie (oncle de Pierre Méhaignerie, Député-Maire de Vitré), prêtre de l’église de Essé, le « Musée des Arts, et Traditions Populaires », situé sur la rue des Fées (qui mène à la Roche aux Fées depuis le centre-bourg) abrite une extraordinaire collection d’outils, de costumes, d’objets du quotidien et d’ustensiles d’époque. Les nombreuses salles de l’édifice proposent chacune un thème particulier ; l’artisanat rural, la fabrication du pain et du beurre, les objets liturgiques, les costume, l’école d’autrefois…

Chaque objet du Musée, généralement disparu de notre société moderne, raconte à lui seul le quotidien d’une autre époque ; ces coiffes de mariées, qui trônent sous cloche au-dessus de la cheminée, ces outils utilisés par des professions qui n’existent (quasiment ?) plus : le bourrelier, le charron, le sabotier, le maréchal-expert… La visite se poursuit dans l’enceinte extérieure du musée, à travers le jardin, où l’on peut (re)découvrir des machines agricoles d’époque : batteuses, manèges, charrues, pressoirs…

Pendant une belle après-midi, visiter le Musée de Essé, c’est sauter à pieds joints dans le passé, et faire un étonnant voyage dans le temps, à la découverte d’une époque pas si lointaine (entre 1900 et 1950), et pourtant tellement éloigné de notre quotidien…

Grisou…

Après la Première Guerre Mondiale, le cheval « Grisou » est adopté par le médecin Esséen du village, qui le conduira auprès des malades qui ne peuvent plus se déplacer.
Après 20 ans de beaux et loyaux services, pour le bien de tous les Esséens, Grisou décède de sa belle mort. Mais sa carrière n’est pas terminée pour autant, puisqu’au mérite du service rendu, il sera rempaillé, et deviendra un mannequin bien utile pour le bourrelier. Le métier disparu, il sera récupéré par un photographe professionnel pour servir de modèle sur les clichés des jeunes mariés…
Aujourd’hui, Grisou trône dans la partie extérieure du musée, et continue d’enseigner aux petits et comme aux grands, les liaisons entre « la plus belle conquête de l’homme », et son maître.